Les casques bleus burundais prestant au sein de la Minusca en République Centrafricaine ont organisé, à travers le service chargé des relations civilo-militaires, des travaux de soutien d’une association "Main dans la main" des veuves de Sibut le 10 août 2024. Des plants de palmiers ont été plantés à cette occasion dans une ferme de plus de deux hectares.
Lors de l’exécution de leur mission principale de protéger la population et ses biens, les casques bleus burundais œuvrant au sein de la Minusca exercent aussi des actions de soutien à des populations vulnérables. C’est dans ce cadre que le service civilo-militaire au sein du 9ème contingent burundais a organisé, en date du 10 août 2024, des travaux visant à soutenir l’association "Main dans la main" des veuves de Sibut. Ces travaux consistaient à aider ces veuves à planter des plants de palmiers dans un champ de plus de deux hectares.
L’association "Main dans la main" des veuves de Sibut est vielle de quinze années, et compte actuellement trente-cinq membres comme l’a indiqué la représentante de cette association Sengbara Ingapo Christine. Elle a précisé qu’avant la culture des palmiers, cette association se focalisait surtout à la culture du maïs, des arachides, des haricots, des manguiers ainsi qu’à la pisciculture. ‴A titre d’exemple, nous avons récolté pour la saison passée huit tonnes de maïs et nous les avons vendues‷, a dit Mme Ingapo Christine. Vu que la région connait un faible taux d’alphabétisation, cette association s’occupe également de l’alphabétisation des adultes et des jeunes non scolarisés.
Prenant la parole, le commandant du neuvième contingent burundais de la Minusca, le Colonel Protais Ntakirutimana, a apprécié le pas déjà franchi par cette association. Il a encouragé les membres de cette association d’aller toujours de l’avant. " A travers une association comme la vôtre, un peuple peut se développer et passer du rang de la campagne au rang de la ville", a-t-il souligné. Le colonel Protais Ntakirutimana a donné des conseils à ces veuves allant dans le sens de toujours s’attacher au travail, ce qui leur permettra d’éviter de tomber dans la paresse.
Signalons que des articles divers de première nécessité ont été donnés à ces veuves groupées en association. On citerait à titre exemplatif des pagnes, des savons, des cahiers, des stylos et autres articles de première nécessité.
Major HERMAN BAZIRUTWABO
