Savoir rentabiliser « l’heure d’or » pendant le sauvetage au combat

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Huit militaires du Contingent burundais de l’AMISOM ont reçu des certificats sanctionnant la clôture  d’une formation qui a duré cinq jours sur la prise en charge des blessures au combat. Les cérémonies de remises de ces certificats ont eu lieu à l’hôpital de Jowhar Air Field le 19 décembre 2020.

Le renforcement des capacités opérationnelles des militaires en mission de maintien de la paix constitue l’une des priorités des activités sur l’agenda du 13ème Contingent burundais de l’AMISOM. C’est dans cette perspective que le service chargé de la formation au sein dudit contingent organise bon nombre de formation dans des domaines diversifiés.

Lors de la clôture de la formation sur la prise en charge des blessures au combat qui a duré cinq jours, le chef du service formation, le Lieutenant-colonel Charles Barutwanayo a, dans son discours de circonstance, remercié l’UNMAS pour son appui dans des domaines variés.  « Cette formation qui consiste au renforcement des capacités sur le sauvetage des vies humaines qui s’opère souvent sur la première ligne du champ de bataille est d’une importance capitale », a-t-il précisé. Il a remercié les lauréats pour leur participation et le dévouement dont ils ont fait preuve au cours de cette formation et leur a recommandé de mettre ces connaissances en pratique au profit de leurs collègues.

Selon Désiré Kabaka, chargé de l’analyse des opérations au sein de l’UNMAS-5ème secteur, cette formation permettra aux militaires blessés de se venir en aide mutuellement en attendant que l’équipe médicale arrive. Et d’ajouter, cette formation est d’une importance capitale, «un militaire sera capable d’appliquer un tourniquet sur la jambe de son camarade en attendant que l’évacuation sanitaire (EVASAN) s’organise», a-t-il souligné.

L’UNMAS compte  multiplier les formations  afin de rendre opérationnelles les troupes de l’AMISOM déployés sur les différentes positions. Cela permettra de réduire le nombre de victimes comme l’a indiqué ce fonctionnaire de l’UNMAS.

Quant au capitaine médecin Severin IRAMBONA, chargé du service de santé au 13ème Contingent burundais, la notion de secours est très importante car elle intervient à l’heure cruciale communément appelé  « l’heure d’or », et c’est là que l’on doit aider un victime d’une hémorragie, sinon il risque sa vie. Pour ce qui est du nombre réduit des participants, il a indiqué que cette formation aurait rassemblé un groupe élargi de participants y compris ceux des différentes  positions éloignées n’eût été des mesures barrières imposées par la pandémie du covid-19. A cet effet, il a précisé qu’une autre formation sera organisée prochainement pour augmenter le nombre des participants.  

Vous saurez que cette formation avait débuté le 14 décembre 2020 et que les lauréats ont tous bénéficié d’un kit médical à leur disposition pour accomplir cette noble tâche.