Entrainement dur, combat facile

L’Institut Supérieur des Cadres Militaires (ISCAM) a organisé une marche-bataillon de 30 km. Cette marche-bataillon qui a été conduite par le commandant de l’ISCAM le colonel Gaspard Baratuza le samedi 18 Août 2018 avait pour but de renforcer les capacités physiques des candidats officiers.

L’ISCAM est une institution qui a une mission de préparer les futurs cadres de la Force de Défense Nationale du Burundi (FDNB). Suite à cette noble mission qui lui est confiée, le commandement de l’ISCAM doit veiller à ce qu’il dispense à ses lauréats une formation de haute qualité sur le plan académique et sur le plan physique. C’est dans ce cadre que ce commandement a organisé une marche-bataillon de 30 km et cette pratique s’inscrit dans la tradition de l’ISCAM.

Selon le colonel Gaspard Baratuza, commandant de l’ISCAM,  la  séance de marche-bataillon n’est pas nouvelle. Elle entraine, d’une part,  les candidats officiers à endurer la fatigue due aux montagnes escaladées et dégringolées et renforce la cohésion entre le personnel de l’ISCAM toutes les catégories confondues d’autre part. Il n’a pas oublié de remercier et d’encourager la communauté de l’ISCAM en générale pour leur dévouement au travail et les cadres œuvrant a l’ISCAM pour leur franche collaboration.

Quant au sous-lieutenant candidat officier Manariyo, le doyen des candidats officiers au sein de l’Institut, cette séance a permis à tout un chacun d’évaluer ses compétences sur le plan physique et sur le plan moral. Selon la même source, la marche-bataillon améliore la santé, réduit le stress dû au travail intellectuel et renforce la cohésion sociale. En conséquence, il a demandé au commandement de l’ISCAM de bien vouloir améliorer la fréquence des occasions pareilles.

Le sous-lieutenant candidat-officier Evelyne Munezero étudiante à l’université du Burundi dans la faculte de Droit en Bac III s’est dit satisfaite de participer à cette séance. Elle a demandé au commandement de l’ISCAM de multiplier les séances de marche-bataillon. Toutefois, elle a suggéré la modération de l’allure, à l’occasion de la marche-bataillon suivante, à laquelle tout le monde pourra s’adapter. Elle a également souhaité que la séance ait lieu dans les heures matinales avant que le soleil ne devienne très ardent.

Quant au sous-lieutenant Candidat officier Jeannette Ndayisenga, étudiante à l’Institut Nationale de la Santé Publique (INSP), les bienfaits de la marche-bataillon sont nombreux entre autres le renforcement de la cohésion au sein de  la communauté de l’ISCAM, l’exploration de nouveau milieu et l’auto évaluation de ses compétences tant sur le plan physique que sur le plan moral. 

                                                                                                                                        S/Lt. Bararunyeretse, R.