Le 14e contingent burundais de l’AMISOM a octroyé une aide de 1648kgs de vivres à 100 familles vulnérables du camp des déplacés de Towfik à Jowhar Air Field le 12 mars 2022. Cette aide est composée du riz, de la viande, du haricot, de pomme de terre pour ne citer que ceux-là. Les familles bénéficiaires de cette aide saluent l’esprit charitable et fraternel des militaires burundais.
Au nom du commandement du 14e contingent burundais de l’AMISOM, le Major Oscar Mbonimpa indique l’origine de cette œuvre charitable : « Le contingent burundais de l’AMISOM regrette les conditions de vie pitoyables auxquelles vous faites face », se désole-t-il. Face à cette situation misérable, ajoute-il, les militaires burundais éprouvent un sentiment d’angoisse à cause de la misère de leurs frères et sœurs somaliens. « C’est ainsi qu’ils ont jugé bon de jeûner, une fois par semaine, pour pouvoir collecter une aide en vivres secs si petite soit-elle », explique-t-il.
Le contingent burundais encourage ces déplacés de Towfik de rester vigilants
Le Major Oscar Mbonimpa a, au nom du commandement du 14e contingent burundais, profité de cette occasion pour encourager les déplacés de Towfik de rester vigilants sur toute éventuelle infiltration des terroristes Alshabaabs. Il leur a demandé de renseigner chaque fois aux forces de sécurité somalienne ou aux troupes burundaises de l’AMISOM tout indice de ces terroristes Al shabaabs afin de les neutraliser.
Les bénéficiaires de l’aide saluent la générosité des militaires burundais
Quant aux bénéficiaires de l’aide, ils se disent satisfaits de l’esprit charitable et fraternel qui caractérise les militaires burundais. Prenant la parole, un des chefs coutumiers rend hommage à la bonté et la générosité des militaires burundais. Et d’implorer le bon Dieu de pérenniser cette cohésion qui se fait constater entre les militaires burundais et les Somaliens.
En outre, il promet que les déplacés de Towfik ne ménageront aucun effort pour faire preuve de la vigilance. Il promet qu’ils sont déterminés à travailler en toute franche collaboration avec les forces de sécurité somaliennes et les militaires burundais afin de maintenir la paix et la sécurité à leur profit.
Le chef coutumier a profité de cette opportunité pour indiquer des difficultés auxquelles les déplacés du camp de Towfik font face. « Nous sommes confrontés à de redoutables difficultés. Nous n’avons pas d’un centre de santé dans les environs, encore moins un hôpital. La situation devient dramatique quand il y a une femme qui va accoucher. De plus, nous n’avons pas de l’eau potable, nous vivons le cœur au ventre à la suite de la peur des maladies liées au manque d’hygiène qui puissent en résulter », fustige-t-il.
Sachez que le contingent burundais de l’AMISOM approvisionne en eau potable les familles du camp de déplacés de Towfik avec une citerne de 5000 litres deux fois par semaine.
Lt Roger BARARUNYERETSE