Des preuves fiables pour arriver à un procès juste

Dans le cadre du partenariat militaire entre la France et le Burundi, 39 OPJ militaires burundais ont participé dans une formation de 10 jours, à Bujumbura, sur les techniques scientifiques d’enquête digitale, génétique et la rédaction des procès-verbaux. Cette formation dispensée par les éléments français basés au Gabon a été clôturée le 24 mars 2022.

Ici comme ailleurs, les techniques utilisées dans différents domaines évoluent avec le temps. En matière de justice, les méthodes d’enquête qu’on employait jadis ne sont plus fiables pour arriver à un procès juste. C’est dans cette optique que 39 OPJ militaires burundais ont suivi une formation sur les techniques d’enquête scientifiques.

Les connaissances acquises leur permettront d’être plus professionnels

Selon l’Auditeur Général le Lieutenant-Colonel Désiré Hakorimana, les connaissances acquises permettront aux OPJ militaires d’être plus professionnels dans leur métier d’enquêter sur les violations liées au code militaire et autres. Ils seront capables de s’acquitter de leur travail quotidien en apportant des preuves digitales et biologiques pour savoir qu’une personne suspectée a commis une infraction ou pas. Il a ainsi remercié les instructeurs français qui n’ont ménagé aucun effort pour la réussite de la formation. « La mallette des empreintes digitales et biologiques que vous venez de nous offrir est un outil indispensable qui va permettre à nos OPJ militaires d’avoir des preuves plus sûres et scientifiques », a indiqué l’Auditeur Général.

                                             La judiciarisation, une approche importante

L’Attaché de Défense de la République Française au Burundi, le Colonel Yves Nicolas DOSSER a fait savoir que la formation s’inscrit dans le cadre de la coopération entre le Burundi et la France. Une coopération qui se base sur deux volets à savoir le soutien aux opérations de paix et la formation des cadres militaires pour bien servir à ces opérations. « Dans le contexte des opérations de paix de l’ONU, la protection de la force est essentielle. Donc, la judiciarisation de la FDNB est nécessaire. A cet effet, la police militaire est le premier niveau de cette judiciarisation » ; a souligné le Colonel Yves Nicolas DOSSER.

« Les connaissances acquises vont nous aider à exceller dans notre carrière »

 Lors de la clôture de la formation, les lauréats ont fait savoir que la formation leur a permis de renforcer les capacités dans le domaine de la recherche criminelle. « Cette formation va nous aider à exceller tout au long de notre carrière […]. Nous demandons à la FDNB de continuer à mettre à notre disposition le matériel nécessaire afin de bien accomplir notre travail d’OPJ militaires », ont-ils signalé.

La formation s’est clôturée par la remise des certificats aux stagiaires et l’échange de cadeaux.